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VICTIME DE VIOLENCES SEXUELLES : UNE PAROLE VIOLĖE ?

VICTIME DE VIOLENCES SEXUELLES : UNE PAROLE VIOLĖE ?

Publié le : 07/10/2021 07 octobre oct. 10 2021

Face aux nombreuses dénonciations de victimes de violences sexuelles concernant l’accueil qui leur est « réservé » au bureau des plaintes des postes de police, Me Soulié a décidé de réagir dans les colonnes de « la Gazette de Montpellier ».

Une de ses clientes « Lisa » a également témoigné (cf infra) démontrant à quel point les victimes peuvent être stigmatisées, déconcertées par les questions invraisemblables qui peuvent culpabiliser les plaignantes.

Il ne faut pas oublier que ces attitudes constituent une victimisation secondaire (ensemble de réactions négatives que subit la victime d’une agression de la part des personnes à qui elle se confie et demande de l’aide : ne pas la croire, minimiser son traumatisme, lui attribuer une responsabilité dans les faits…)

Le courage qui finit par pousser une victime de viol ou d’agression sexuelle à entrer dans un commissariat ou une gendarmerie ne doit pas être réduit à néant par un préjugement subjectif et une attitude quasi accusatoire des enquêteurs qui vont parfois réduire à néant les dernières forces qu’elle avait pu rassembler pour dénoncer des faits du domaine de l’intime et qui n’ont pas pour vocation à être publiquement débattue…
 
« D’une parole volée, muselée qui met parfois des années à se libérer, nous ne devons pas assister impuissants au ressenti d’une parole étouffée et en quelque sorte « violée ». Me Valérie Soulié
    

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