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"Si elle n'avait pas sauté du 3e étage, elle serait morte" : 16 ans de prison pour une tentative de féminicide à Montpellier

Publié le : 04/12/2023 04 décembre déc. 12 2023
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En date du 30 novembre 2023, après 3 jours de procès et 5 heures de délibéré, la Cour d’Assises de l’Hérault a condamné Moussa ZAFANE à la peine de 16 ans de réclusion criminelle pour des faits qualifiés de VIOLENCES CONJUGALES pendant une durée de 15 mois suivie d’une TENTATIVE DE MEURTRE SUR ANCIEN CONJOINT en date du 26 octobre 2020.

12 ans avaient été requis par l’Avocat Général. La défense plaidait l’acquittement sur la tentative de meurtre.

Après avoir été orienté vers une correctionnalisation des faits par le Juge d’instruction, la chambre de l’instruction de la

Cour d’appel sur impulsion du Conseil de la partie civile, avait renvoyé l’affaire devant le Cour d’Assises de l’Hérault devant laquelle l’accusé encourrait perpétuité.

Me Valérie Soulié, spécialiste en droit pénal à Montpellier intervenait sur le banc des parties civiles pour la famille d’Elaine aux côtés de Me Anne BOUILLON du Barreau de Nantes.

Elaine, victime principale ainsi que la famille de celle-ci, victimes d’un préjudice moral incontestable,  se sont constituées parties civiles ; très éprouvés mais extrêmement mobilisés, les père mère et sœur de la victime ont eu le courage de témoigner par leur parole et leur présence, un soutien indéfectible à la victime laquelle devait faire face à celui qui avait développé une politique de terre brûlée autour d’elle, l’isolant de ses proches.

Il l’avait placée sous emprise par violences physiques, psychologiques, chimique et cyber harcèlement dès le début de leur rencontre saccageant son appartement et lui administrant régulièrement des violences et actes de torture …

Le 26 octobre 2020, et alors qu’ils étaient séparés, les violences déployées que la victime atteignirent leur paroxysme de brutalité et Moussa ZAFANE fut « hors de contrôle » : tentative de noyade ,d’étranglement, d’étouffement et déferlement de coups de pieds et de poings sur le visage et le corps Elle se terminèrent par une tentative d’égorgement. Elaine refusa ce jour de « sacrifice » et pour sauver sa vie et son corps meurtri n’eut d’autre issue que celle de se défenestrer pour lui échapper… « il a voulu me tuer, je suis une survivante.. j’ai failli mourir, donc j’aime la vie ». La Justice l’a écoutée… et entendue.

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