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25 Novembre - journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Publié le : 18/11/2022 18 novembre nov. 11 2022

« Ma revendication en tant que femme c'est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m'adapter au modèle masculin.  Les chances, pour les femmes, procèdent trop du hasard, et pas assez de la loi ou plus généralement de la règle du jeu. Réciproquement, je suis convaincue que la société ne peut que bénéficier de l'apport spécifique, pour elle, de la réduction des inégalités dont souffrent les femmes ».  SIMONE VEIL

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En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. En 2022, 118 femmes ont été déjà été tuées, un chiffre en augmentation par rapport à 2011, et 38 enfants sont décédés dans le cadre de violences au sein du couple, il existe 255 infanticides d'enfants de moins de 1 an chaque année,  .
Les enfants co-victimes de ces violences conjugales, témoins de violences, ou directement touchés, sont trop nombreux en France. Les conséquences sont néfastes pour leur santé mentale, physique et leur développement, ainsi que dans leur future perception des relations entre les femmes et les hommes.
 
DES CONSÉQUENCES PSYCHO-TRAUMATIQUES GRAVES ET DURABLES
60 % de ces enfants co-victimes non pris en charge, développeront des conséquences psycho traumatiques graves et durables sur leur santé physique et psychique.
 
Comme le rappelle Muriel Salmona, psychiatre, présidente de l’Association « Mémoire Traumatique et Victimologie » : « Les violences conjugales sont à l’origine d’importants traumatismes sur les enfants qui en sont témoins et qui les subissent. Lors de violences conjugales, les enfants vont grandir dans un climat de grande insécurité et de terreur et vont être témoins, ou victimes directes de ces violences qui peuvent s’abattre sur eux en même temps. »
 
Ils auront un risque important d’être à nouveau victimes de violences tout au long de leur vie, mais également de présenter à l’âge adulte des conduites agressives, à risque voire délinquantes et des troubles psychiatriques. 40 à 60 % des hommes adultes violents avec leurs partenaires ont été témoins de violences conjugales dans l’enfance.
 Aujourd’hui, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l'une des moins signalées en raison de l'impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l'entourent.
La violence à l'égard des femmes s'entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, telles que :
  • la violence d'un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide) ;
  • la violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyber-harcèlement) ;
  • le trafic d'êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle) ;
  • la mutilation génitale féminine ;
  • le mariage précoce.
La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l'égard des femmes comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée.
Les conséquences néfastes de la violence à l'égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique affectent les femmes à tous les stades de leur vie.
Par exemple, les désavantages éducatifs précoces constituent non seulement le principal obstacle à la scolarisation universelle et au droit à l'éducation des filles, mais ils sont également responsables de la limitation de l'accès à l'enseignement supérieur et se traduisent par des opportunités limitées pour les femmes sur le marché du travail.
Bien que la violence sexiste puisse toucher n'importe qui, n'importe où, certaines caractéristiques des femmes, telles que leurs préférences sexuelles, la présence d’un handicap ou leur origine ethnique, ainsi que certains facteurs contextuels, par exemple les crises humanitaires, dont les situations de conflit et d’après-conflit, peuvent accroître la vulnérabilité des femmes face à la violence.
La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles. Au total, la promesse des objectifs de développement durable (ODD) - ne laisser personne de côté - ne peut être remplie sans mettre fin à la violence à l'égard des femmes et des filles.
 

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